A Bouillette, départ soudain pour le nuage de fromage

Ca a été très vite. Trop vite... Moi même je n'ai pas tout compris... 

J'en ai les larmes aux yeux en écrivant ceci... 

C'était vendredi soir, je partais chez mon père. Je suis montée une seconde chercher mon sac pendant que maman m'attendais avec Bouille, qu'elle prévoyait de prendre pour l'aller-retour à la gare. 

Quand je suis descendue avec mon sac et Lolita sur l'épaule, j'ai vu maman tournée vers la porte, dos à moi, 

je n'ai pas compris, je suis arrivée plus près et l'ai vu se convulser. Maman m'a dit que d'un coup elle avait commencé à tousser. Je n'ai pas réfléchi, j'ai mis Lolita dans la cage en bois malgré son intérêt pour sa copine malade et ait tiré maman par la manche pour qu'on parte au plus vite.

Nous sommes parties pour le cabinet vétérinaire le plus vite possible et avons entendu Bouillette tousser deux ou trois fois, toutes les 40 secondes. 

Après un silence, j'ai demandé à maman si elle la sentais encore bouger.

On s'est arrêtées sur le bord de la route, Maman a ouvert la pochette à cou.... 

Bouillette avait les yeux ouverts, elle était toute molle et encore chaude comme une bouillotte... 

Mais elle ne réagissait plus. à notre contact, elle ne nous regardait pas de ses yeux gigantesques et ne tentait pas de s'approcher de notre visage pour avoir des caresses.... Elle ne bougeait plus et j'ai entendu la voix de ma mère prononcer des les terribles mots "Elle est morte."

J'ai éclaté en sanglots... J'ai pris le sac sur les genoux et posé mes mains gelées sur la laine à travers laquelle je sentais encore la chaleur de son petit corps... Je ne pouvais plus retenir mes larmes....

J'ai imaginé qu'elle serait bientôt froide et dure et me suis souvenue tous les projets que j'avais déjà fait avec elle.... Des séances photos des trois ratounes, peut être même des 4 quand une prochaine arriverait, aux présentations à mes amis.

Tous ces projets qui s'étaient envolés en quelques minutes, qui avaient laissé la place à ce vide ou à cette confusion foisonnante qui me remplissait le cerveau et les yeux...

Mes trois Bouilles...

Cet article que j'allais appelé inconsciemment "album" de par son originalité sur ce blog ne sera composé que de photos puisqu'il est tard et que je devrais pas être en train d'écrire ici même... Peut être reviendrais-je bientôt et créérais-je un texte pour accompagner ces images... Peut être, qui sait ?

Les mystères des neuf vers à soie CHAPITRE 1

MES RATOUNETS EN AUTOMNE

Farfelu en Automne

Farfadet en Automne

Voici la dernière aventure de l'équipe de choc "Les neuf vers à soie"

Farfelu en Automne

"waaaa 7 nuiiiit, y mé ariiiiv3 1 truc 2 0uf 2 ché 0uf !!!!" 

NON ! Commençons autrement....

Luz ou Fille Facile en Automne

La nuit dernière, durant le sommeil des vers à soie, une intrusion mystérieuse a eu lieu dans le lit de la Bipède Bisouilleuse (c'est moi :). Notre détective privé n'a toujours pas élucidé le mystère !

Cela faisait 3 heures que les boules de soie étaient livrées à leur sort dans la grande suite que La Bipède leur avait aménagé. Après quelques minutes de jeux traditionnels (selon les syndicats) pour agacer la Bipède et retarder son sommeil, ils s'étaient couchés les uns sur les autres et s'étaient endormis tout de suite après le comptage de Maman City qui vérifie toujours que personne ne manque à l'appel.

La nuit était largement tombée, les bébés dormaient profondément (enfin c'est ce que tous croyaient), lorsque La Bipède entama un rêve étrange.

Elle rêvait qu'elle venait de se réveiller au milieu de la nuit, qu'elle avait pris les 11 rats pour les câliner et qu'elle se rendormait, insoucieuse. Au moment où (dans son rêve) elle commençait à s'assoupir plus profondément, elle sentis les rats s'agiter et s'éloigner de son corps alourdi par le sommeil (en passant sur son visage et dans ses cheveux). Elle ne trouva pas tout de suite la motivation de se lever (dans son rêve) et les remettre dans leur palace... Alors, elle chercha tant de volonté à se réveiller dans son rêve, qu'elle se releva d'un bond et constata que des petites pattes légères étaient véritablement en train de la griffer sur tout le visage. Elle pensa à une souris sauvage (comme il y en avait beaucoup dans la maison à ce moment...) puis après avoir un peu réfléchi, elle se dit qu'une souris serait passée bien plus vite si elle avait osé la piétiner. Alors délicatement et silencieusement, la Bipède alluma sa lampe de chevet ! 

Et que découvrit-il elle ??????????

       

LA SUITE AU PROCHAIN EPISODE !!

Farfadet et Farfelu en Automne

Non, sérieusement :

Sous son oreiller, elle découvrit Farandole, fouillant des indices pour la piste suivie depuis une semaine par tous les ratons dans la cage. Incapable de dormir, la pauvre petite boule de soie avait décidé d'avancer l'enquète et s'était aventurée bien en dehors du périmètre de recherches...

Farfadet et Farfelu en Automne




C'était, les premières et dernières aventures des neuf vers à soie.

Leuleu

Mon surnom : Lele.

Prononcé Leuleu...

 Son histoire:

C'était à l'anniversaire de Clémence, j'avais écrit avec un marqueur qui trainait "Lili" sur mon verre en plastique pour faire comme les nenfants sur leurs verres de bonbons :) Sauf que Laurent est arrivé et il m'a dit 

"Tu sais lili, tu devrais pas faire ça, si quelqun veut t'empoisonner, il sait quel est ton verre et paf ! T'es morte !"

Gros soucis, je voulais pas gacher un verre et puis de toutes facons, il y avait plus de verres neufs (c'était en fin de soirée bien sur).... Alors l'idée géniale de modifier les "I" en "E" m'est venue de je ne sais où.... Et puis le délire a dévié et on a dit que "Lele", c'était le nom du chien à tout le monde en se disant qu'il y ait peu de chances pour qu'on veuille l'empoisonner lui...

Bon oui je sais, c'est tiré par les cheveux et puis les poisons c'est pas fréquent dans les fêtes entre amis (il y avait 20 personnes lol)... Mais bon, voila !...

‎26 yeux dans une chambre ça fait beaucoup... Surtout quand ils sont tous ouverts...

Je ne dors plus la nuit..... Mes paupières restent légères, jamais je n'ai le choix de céder ou non à la tentation de fermer les yeux et de me laisser plonger dans le sommeil... Comme si Morphée s'en foutait. Comme s'il n'avait pas que ça à faire de m'attendre et était parti boire l'apéro avec des potes. Alors voilà, je me retrouve dans mon lit, à trouver une occupation et à attendre son retour comme si je voulais que ma mère me fasse un bisou en rentrant d'un rencard.
Mais ça, ça ne fait que deux yeux ouverts. On n'a pas le compte...
Ensuite, il y a les quatre yeux de City et Lolita qui tentent de dormir dans leur grande cage. Ben oui, on a beau dire que les rats sont des animaux nocturnes et nuisibles, ici, c'est ni l'un ni l'autre. Enfin, tout dépend de quels rats on parle....
         City et Lolita, ne sont ni nuisibles ni nocturnes.... Elles subissent plutôt le cafarnaüm de leurs petits.
                         Les neufs ratons qui chahutent sur chaque centimètre carré de la cage ne sont pas nuisibles
                                            du tout mais sont incroyablement nocturnes pour leur âge.
                                                                 Les énormes rats sauvages qui courent dans le plafond, devant ma        
                                                                                      fenêtre et sur le toit de la véranda, eux, ne seraient          
                                                                                                            pas nuisibles s'ils ne dévoraient pas
                                                                                                                                 tout ce qu'ils trouvent .
Et puis cette petite souris qui fouille sur mon bureau pour piquer les friandises des rates et qui traverse ma chambre comme si de rien n'était, je ne saurait la décrire, on ne se connaît pas encore assez bien. Pourtant j'aimerais beaucoup faire sa connaissance.    

               Vingt Six Yeux Dans Une Chambre De Dix Huit Mètres Carrés, Ca Fait Beaucoup...
                                                Surtout Quand Ils Sont Tous Ouverts !

Champignonesquement hallucinatoire

Oui, je pars de plus en plus en vrille, je deviens folle, encore plus folle, beaucoup plus folle...
Toute seule sans substances, je fais des bad, des good et des zarb trips... Je joue le rôle du champignon et du junky à la fois... Je me défonce à rien... Je me met dead par le rire.. Ben oui, en riant tu peux d-te mettre dans un état d'euphorie très très très proche de celui dans lequel tu es sous l'effet de certaines drogues.. Et ça coute moins cher.
Moi, je suis l'une de celles qui ont compris ca sur cette terre... Je crois....
En tout cas, ca y est, je suis champignon, je suis passée du stade de chose champignonesque à celui de champignon entitaire à l'identité bien définie.
Oui, oui je sais vous n'avez rien compris... Non, on va faire plus direct
Quoi ?! T'as pas pigé ? Mais tu piges rien espece d'idiot !!! Tu veux un dessin ? ah zut, pas un dessin, j'ai plus de scanner)Tu veux une photo ? BEN TIENS !!!!!

She's kind of weird but that's just who she is

Hi every one...

I know, I'm weird, i'm not understandable, I'm far far from what you first thought I was, I'm just the contrary of who I am supposed to be... But that's the way I am...

I can't see my self in a mirror and just smile, gotta say 

"Yeeweeew, what the hell ?!"

And then, I take tons of photos of myself, just like Narcisse would have done if antic greeks had cameras.

I know, that's weird, just got to see who I am from the outside... 

And maybe, photos are just like plastic surgery, they make you look a little bit prettier, but momentally...

I guess that's the sweetest way to make yourself another person, playing parts and taking pictures of what it looks like.

And that's the way I chose. 

Who cares who agrees ?!

I do.

Enjoy or just hate it.

En mode champignonesquement hallucinatoire

Et j'aime ça

Polaroïd fashion

On vit à une époque où ce qui est vieux est à la mode... Hors la mode, par définition, c'est ce qui est d'actualité.... La preuve que tout n'est que perpétuel recommencement. 

On aime ce que nos ancêtres ont aimé et pourtant on se moque de leur old fashion...

Ca, c'est nous les jeunes, que des contradictions ^^

En tout cas, on aime ça, chiner, brocanter, imiter, recréer....

On a même inventé des logiciels pour imiter les polaroïds parce que le développement, c'est trop cher....

Et ce qui est cher par contre, on en veut pas dans notre mode.

Pour moi, ça faisait bien longtemps que la mode n'était pas vraiment belle. Enfin ça faisait longtemps que j'attendais cette classe casual, cette liberté de réutiliser, de fouiller dans les armoires des grands mères et de partager avec elles notre goûts pour cette mode....

Alors voila, comme tout article a forcément un lien avec mes photos, voici les photos que j'ai mises en format pola avec le SUPER LOGICIEL : POLADROID !

Voili voilou, bisoux à tous (toi en fait ^^)

Train de nuit, réaction spontanée

Seule au milieu de la foule, je ne peux pas dormir. 

Alors j'écris, j'écris ce que je ressens...

La nuque appuyée sur mon siège incliné, je laisse mes pensées divaguer.

"Train de nuit"

Mes lèvres dessinent un léger sourire.

"Ca sonne bien ça, Train De Nuit, on se croirait dans un album d'Hugo Pratt"

Je crois que je suis heureuse, seule mais si bien entourée de corps sains et inertes. La nuit fraîche transporte ces corps détendus dans un silence qui sent la rouille. Chacun rêve à sa vie ou à celle d'un autre. Selon la destination qu'ils se sont donné, les passagers du train s'autorisent plus ou moins de rêverie et de détente.

Moi, j'écris

Je décris

Je m'écris en silence

Je ne peux pas dormir, pourtant, cela fait bien trente-six heures que je ne me suis pas assoupie d'un véritable sommeil.

Mais cela ne me manque pas. Je préfère vivre à plein temps.

Vivre et voir la vie.

Admirer celle des autres qui s'écoule tranquillement

Et sentir la mienne traîner un peu plus dans ce brouillard de bonheur.

Respirer à pleins poumons cet air composé de tant de pensées, d'idées et de rêves.

Ceux-ci volent majestueusement vers une destination précise ou 

errent comme les miens, admirant ceux qu'ils surplombent.

Les yeux fermés peuplent les wagons et tiennent en laisse les rêves qui leurs échappent.

Au dessus de nos têtes errent nos consciences.

Le rêve commence.

Rêves sensoriels

Nez, siège de l'imagination, des senteurs

Toi qui crées l'atmosphère et les décors embués,

Ne peux-tu point sentir plus d'heureuses odeurs,

Et dans mes rêves nocturnes, les restituer ?

Oreille attentive, souviens-toi de ces bruits

Tâches de les inclure en mes délires conscients.

Si toute la journée je pouvais avoir ri,

Ce soir, je ne serais, ni bouillant, ni tremblant.

Bouche qui ne savoure aucune lèvre fraîche

Cherches la légèreté, la tendresse et l'amour

D'un baiser partagé aussi doux qu'une pêche

Et saches conserver ce souvenir toujours.

La cabine

Amphigouri

Louisiane sous des trombes d'eau

Amphigouri

histoire d'un mot sans sens

Amphigouri.

J’ai un mot.

Nous en avons tous. On les partage.

Mais le mien, il est discret, il est timide, vous comprenez ?

Il a besoin d'espace pour s'exposer.

Mon Amphigouri personnel reste planqué, tapi dans le fond de mon coeur.

Lorsque le sujet change, Amphigouri se perd.

Il erre dans mon esprit, seul parmi d’autres mots.

Ils envahissent son espace personnel.

Etudes sociologiques

Oxymore… Tuer un mort…

Ces mots durs chassent avec violence le mot chuchotant, timide et naïf,

De nouveau errant, rêvant d’un refuge.

Fantasmagorique refuge.

Non? Ce n’est pas ça !? Mais qu’importe !

Il est fier d’occuper ma pensée à nouveau.

Puis, une fois couché sur trois papiers,

Il s’en va, paisible, il marche, son baluchon de syllabes sur le dos.

Il se faufile dans le creux de ma langue, rebondit sur mes joues,

Se cogne et s’érafle sur mes dents,

Il siffle en s’échappant à quatre reprises de ma bouche,

Revenant parfois jusqu’au fond de ma gorge.

Enfin, il file définitivement, libérant mon esprit de son étreinte exclusive d’enfant

Et laissant sur mes lèvres un charmant sourire d’adieu :

Achèvement d’une ultime syllabe.

Amphigouri.

Traditionnelle présentation... Je suis désolée mais il va bien falloir

Bon, je vais éviter d'être lourde, longue ou ennuyeuse. 

Je vais tenter de faire cours et aussi passionnant que possible.

J'imagine que le blog parle un peu de lui même. Oui, je suis passionnée de photo, mais bon, ça, c'est évident. Comme je suis dans le mood de ma petite présentation, je vais partir sur l'idée de me présenter telle que personne ne me connaît, si ce n'est moi.

Voilà ce qui me passe de plus en plus souvent par la tête depuis quelques jours...

Récemment, je suis partie en vacances avec une amie. Non, là, n'est pas le point, enfin ce n'est qu'un mise en place de la situation... Je suis partie pour l'île d'Oléron en train et le billet le moins cher était pour un train de nuit. 

EXPERIENCE PEU COMMUNE

Après avoir mal bouffé chez Quick à Nîmes et bien ris avec ma mère et sa copine, je suis montée à bord de ce train si mystérieux qui ne pouvait que me rappeler ceux des films de mon enfance...

TRAIN DE NUIT 

Là, Le Voyage De Chihiro, de Hayao Miyasaki fait son entrée dans ma ptite tête. 

Le train désert et somnolent qui passe discrètement sur l'eau file dans mon crâne tel Haku en dragon se tortillant dans le ciel...

Mais pourtant, ce train est différent. Il est réellement endormi et plutôt peuplé. Les foules endormies, ça me repose.

Entre l'excitation du voyage, les sucres du repas Quick, les paysages sombres et ces visages sereins autour de moi, je ne pouvait m'endormir. Alors, mes écouteurs dans les oreilles, je regardait ce monde habituellement si stressé dormir et rêver et me plongeais fictivement dans leurs douces pensées.

DANS MA TÊTE

C'est fou ce que je suis capable de mijoter dès que je m'aventure sur le terrain de nos pensées secrètes...

Pas les pensées taboues, celles que l'on serait capable d'avouer mais qu'on s'interdit d'extérioriser... 

Non, ce qui me passionne vraiment ces derniers temps, c'est l'engrenage de questions existentielles mais quasi-inconscientes que l'on se pose. C'est cet ensemble de phrases imprononçables, qu'on ne pense pas à coucher sur papier et qui ne concerne que nous, au fond...

Pourtant, on réalise bien que les autres aussi doivent avoir cette brume de pensées qui s'empare de leurs cerveaux au repos. 

On ne peut pas être les seuls. 

Je ne peux pas être la seule. 

Dîtes moi que je ne suis pas la seule ?!

Voilà, considérons que c'était une présentation bien que vous en apprendrez bien plus au long de ce blog....

XOXO Gossip Girl
LOOOOOOL

Lilu croit bien être dissimulée parmi les autres fauves